Le Pays des cerisiers

Le Pays des cerisiers

Synopsis

1955, dix ans se sont écoulés depuis le jour où l’éclair incandescent a fendu le ciel. Dans la ville d’Hiroshima, l’esprit d’une jeune femme est intensément bouleversé. Pour les plus faibles, qu’ont représenté la guerre et la bombe? L’œuvre polémique d’une autrice engagée !

INFOS

Édité par Kana éditions 
One-shot
Autrice Fumiyo Kouno
Prix du tome : 10,50€

Mon avis

Le Pays des cerisiers raconte l’histoire d’une famille ayant vécue, malgré elle, les malheurs causés par la bombe A. L’histoire débute en 1955, dix ans après cet événement où l’éclair incandescent a fendu le ciel. Dans la ville d’Hiroshima, la majorité essaie de vivre un quotidien normal entre le travail, les études et le baseball pour se changer les idées.

Vivant dans la pauvreté, Hirano Minami continue de vivre sa vie avec le sourire mais conserve dans sa mémoire le terrible incident ayant causé des milliers de morts. Pourtant, alors qu’elle pensait goûter enfin au vrai bonheur, les effets secondaires de la bombe font son apparition.

Cette première histoire, « La Ville du Yûnagi » sert d’introduction et donne la teneur concernant la suite du récit que représente Le Pays des cerisiers. Un récit divisé en deux autres parties et poursuit l’histoire de la famille de Hirano Minami, en 1987 puis en 2004, rappelant que les ravages de la bombe ne se sont pas arrêtés à la date de son explosion.

Difficile de détailler plus ce récit qui fait à peine 100 pages mais il est à noter que nous avons le droit à des bonus supplémentaires tels qu’une postface bien intéressante de l’autrice, un épisode spécial en couleur de deux pages et bien d’autres suppléments pour développer l’idée que souhaite transmettre la mangaka.

Le style graphique est très old-school avec quelques planches très jolies, mais il faut reconnaître que ce n’est pas le point fort ici.

conclusion

Le Pays des cerisiers est à mon sens, une sorte de témoignage sur les dégâts qu’a réellement causé la bombe d’Hiroshima sur ses habitants. Suivre une même famille, sur plusieurs décennies et ayant en partie survécu à ce terrible événement, met en lumière le fait que malgré que les années passent, la douleur reste omniprésente. Fumiyo Kouno confirme que même avec quelques pages, on peut faire une histoire plus que correcte à la fois intéressante et poignante.

Shaddeii
shaddeiimanga@gmail.com


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