Super Ball Girls – Tome 1

Eita Ichiyoshi travaille dans une usine de chocolat, où il est chargé de retirer les pièces mal formées. Chaque jour, il rêve d’une autre vie, lui qui n’a jamais vraiment réussi à s’accomplir et pense que rien ne pourra jamais changer. Ce désir de changement est d’ailleurs partagé par l’un de ses collègues, qui décide un jour de jouer toutes ses économies sur une simple course de chevaux. Malheureusement, comme on pouvait s’y attendre, la chance ne lui sourit pas, et il sombre dans la folie après cette fameuse course.

Depuis cet épisode, Eita s’est résigné. Il vit avec la peur de tout perdre, comme son collègue avant lui. Cependant, un soir de Noël, il ramasse dans la rue une étrange balle rebondissante. De retour chez lui, il continue à exprimer ses rêves à voix haute, lance la fameuse balle… et, soudainement, une jeune femme nue en surgit littéralement et l’embrasse. Peu après, une réaction en chaîne se produit, et trois nouvelles prétendantes apparaissent sous ses yeux. Ce qui ressemble à un rêve devenu réalité marque le début de bien des soucis pour Eita !

L’intrigue prend place dans le train-train quotidien d’Eita : boulot, télé, puis dodo. C’est un protagoniste banal, qui n’a jamais rien accompli dans sa vie. L’apparition de la balle rebondissante est un tournant décisif : quatre jeunes femmes surgissent et cherchent à tout prix à l’embrasser. Il tente de refréner leurs ardeurs et de les éduquer, car elles se comportent comme des enfants, ne maîtrisant même pas le langage.

Chacune d’entre elles évolue à sa manière, et Eita le remarque rapidement. Il découvre également qu’elles sont loin d’être humaines. Par exemple, si elles ingèrent du chocolat, leur corps fond littéralement. Elles possèdent aussi des capacités physiques hors normes, notamment en force et en régénération.

Bien que l’ensemble semble léger et très décalé, certains passages laissent présager que cette situation n’est que la face émergée de l’iceberg. Comme si la réalité pouvait soudainement reprendre le dessus et balayer cette parenthèse idyllique. À tout moment, la vie d’Eita pourrait basculer : pour le meilleur… comme pour le pire.

Côté graphique, 𝗔𝗸𝗶𝗿𝗮 𝗛𝗶𝗿𝗮𝗺𝗼𝘁𝗼 livre des dessins superbes. Les personnages sont très détaillés et les décors photoréalistes apportent une vraie richesse visuelle à l’ensemble. À noter tout de même la présence fréquente de nudité et de scènes très violentes, même si certaines sont traitées sur un ton humoristique.