L’Habitant de l’Infini: Bakumatsu – Tome 1

Avant de débuter cet avis, il est bon de savoir que ce manga fait suite à 𝐋’𝐇𝐚𝐛𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥’𝐈𝐧𝐟𝐢𝐧𝐢 et par logique, il convient de lire la série originale auparavant (petit avertissement au spoil).

Quatre-vingt ans après la fin de son combat, Manji, le samouraï immortel, vit désormais reclu. Pourtant, bien qu’il soit éloigné du tumulte de l’ouverture du Japon à l’Occident et des guerres intestines, un certain Sakamoto Ryôma vient lui rendre visite. Sa visite n’est pas anodine puisqu’il propose à notre protagoniste de venir l’aider à protéger des vies, situées à Kyoto.

Après une légère hésitation, Manji accompagne finalement Sakamoto à Kyoto. Ils rencontreront dans un premier temps Takechi Zuizan, chef du parti impérial de Tosa, un puissant ami de Sakamoto. Mais la rencontre ne se passe pas comme espéré et pire encore, le passé de Manji semble en être la raison… Le nom de Burando refait surface ?

Le récit prend place durant une phase désormais adaptée et réadaptée déjà bien connue du Japon. Cependant, il est choisi ici de montrer le Shinsengumi comme les méchants de l’histoire, ce qui permet de changer la donne vis-à-vis des autres œuvres.

D’ailleurs, c’est cette entité qui va permettre de faire le lien avec le passé du samouraï immortel. Une idée pas déplaisante et qui permettra probablement à l’histoire de gagner en densité, vu le nombre de personnages « connus » à venir.

Le style graphique met surtout en avant les personnages, proposant un mix moderne/charismatique à ces derniers. On sent que la mise en scène est quelque chose que l’auteur souhaite travailler le plus possible, avec la présence de petites cases. Cela se fait avec quelques concessions, comme l’absence parfois de détails sur l’environnement.