27 Déc Heart Gear – Tomes 1 à 5
Synopsis
Tout s’accélère quand un « insane’, un androïde fou, détruit Zett avant d’attaquer Roue. Pour Chrome, l’heure du choix est venue : il devient le protecteur de la fillette ! Il se révèle être un combattant surpuissant et écrase son adversaire. Heureusement, l’unité centrale de leur père adoptif est intacte : il ne reste plus qu’à lui trouver un corps compatible… Mais vers qui se tourner dans ce monde vaste et plein de dangers ?
INFOS
Édité par @ki_oon_editions
Série en cours (5 / 7 terminée)
Manga 𝗧𝗮𝗸𝗮𝗸𝗶 𝗧𝘀𝘂𝘆𝗼𝘀𝗵𝗶
Prix du tome : 7,95€
Mon avis
200 ans plus tôt, une guerre planétaire a pratiquement décimé toute l’espèce humaine. Depuis, les machines, nommées « Gear », sont livrées à elles-mêmes. Pourtant, Zett, un robot pacifique, élève dans son coin une petite fille qui s’appelle Roue. Cette jeune fille est probablement la dernière de l’espèce humaine et vit un quotidien des plus paisible.
Un jour, lors d’une petite exploration, elle tombe sur un nouveau robot : Chrome. Ce Gear qui vient juste d’être activé, ne connaît absolument rien du monde qui l’entoure et Zett tente de l’éduquer de la même manière que pour Roue. Cependant, le bonheur est de courte durée suite à l’apparition d’un « insane », un robot devenu fou pour une raison encore obscure… Il détruit Zett et tente de s’attaquer à Roue, qui est heureusement protégé par Chrome. Seule l’unité centrale de Zett subsiste mais il se pourrait qu’elle permette à nos deux protagonistes de retrouver leur père adoptif. Décidés, Roue et Chrome partent à la recherche d’un moyen de récupérer Zett, dans un monde impitoyable où les Gear agissent parfois, de leur propres volontés !
Le récit nous plonge dans l’exploration d’un monde post-apocalyptique où Roue et Chrome, cherchent un moyen de « réparer » Zett, mais ils en profitent également pour se poser des questions sur le sens de leurs vies. Des réflexions plutôt intéressantes et qui seront parfois partagées par des Gear n’ayant plus personnes pour leurs donner des ordres, ou quelqu’un pour leur inculquer un but dans leurs programmes. Une histoire qui pourra rappeler de récentes adaptations vidéoludiques telles que 𝐍𝐢𝐞𝐫 𝐀𝐮𝐭𝐨𝐦𝐚𝐭𝐚 ou encore 𝐃𝐞𝐭𝐫𝐨𝐢𝐭 𝐁𝐞𝐜𝐨𝐦𝐞 𝐇𝐮𝐦𝐚𝐧, où les notions « de coeur et d’humanité » sont remises en question au sein d’une I.A/machine.
L’univers est original avec des Gear ayant différentes fonctions mais il y a aussi la présence de nouvelles « créatures » qui ont été génétiquement créées/modifiées grâces aux dernières avancées technologiques/biologiques humaines.
Contrairement à des mondes post-apo où la planète se meurt ou est dénuée de vie, ici, les Gear remplacent les humains et malgré des environnements parfois désertiques, on a toujours la sensation que la vie subsiste d’une quelconque manière. L’exploration se fait sans avoir le réel sentiment d’être « seul ». En résulte aussi un rythme plus soutenu, avec de l’action omniprésente et des personnages/mises en scènes parfois un peu trop « shonenesque ». Entendez par là que par exemple, on reconnaît assez vite qui est « méchant » dans l’histoire ou quelle tournure va prendre un combat.
Le style graphique se veut très crayonné, donnant presque l’impression d’avoir des « croquis », notamment lors des phases de combats. Personnellement, c’est un style que j’apprécie mais par défaut, les décors sont globalement moins travaillés ou absents.
À noter qu’après une absence de quelques années, suite à des soucis de santé de l’auteur, la série se terminera avec son septième tome. Le premier chapitre du tome 5 prend le temps de résumer l’histoire afin de permettre aux lecteurs de retrouver le contexte dans lequel est nos protagonistes.
conclusion
𝐇𝐞𝐚𝐫𝐭 𝐆𝐞𝐚𝐫 est un titre bien intéressant par son choix de nous faire découvrir un monde post-apocalyptique où certaines machines (Gear) tentent de comprendre le sens de leur « vie ». Un concept bien abstrait mais qui a le mérite de les rapprocher des humains. Le périple de Roue et Chrome est parsemé de combats qui sont pour la plupart « stylé » mais dénote un peu avec le côté exploration/solitude que l’on retrouve habituellement dans ce genre de titre (mention spéciale à 𝐌𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐧 𝐭𝐡𝐞 𝐀𝐩𝐨𝐜𝐚𝐥𝐲𝐩𝐬𝐞). Un choix pas déplaisant et qui rend l’oeuvre probablement plus accessible ! Reste à savoir si nos héros parviendront à « sauver/réparer » Zett et si la fin est à la hauteur des débuts prometteurs du titre !