Harcèlement Scolaire – La Méthode du détective Imamura

Dans le premier tome de 𝐇𝐚𝐫𝐜𝐞̀𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐒𝐜𝐨𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞 – 𝐋𝐚 𝐌𝐞́𝐭𝐡𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐮 𝐃𝐞́𝐭𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐈𝐦𝐚𝐦𝐮𝐫𝐚, nous suivons l’histoire du jeune Kôji, un jeune élève de 6eme. Ce dernier est harcelé à l’école : on le frappe et on l’oblige même à manger des insectes… Cela fut la goutte de trop et il se jeta du toit de son école. Heureusement, il s’en tire avec une simple blessure, les arbres ayant amortit sa chute. Cependant, par peur de représaille et pour paraître bien, il indique à sa mère et son frère que tout va pour le mieux à l’école. Son frère, ayant de gros soupçons, décide de faire appel à un mystérieux détective pour élucider cette affaire : le détective maltraitance ! 

 

Un détective pas comme les autres puisqu’il s’agit de Imamura, une personne qui a un profil atypique et met directement à l’aise ses différents interlocuteurs. Grâce à lui, Kôji dévoile la manière dont il est harcelé et sa mère tente de faire passer le message à son école, au travers d’un entretien avec le professeur principal de Kôji et le directeur adjoint de l’école. Malheureusement, malgré les promesses, les brimades ne cessent pas. Imamura parviendra-t-il à trouver le moyen de résoudre cette affaire ?

 

Le récit introduit le personnage original du détective maltraitance. Au travers de ces deux tomes, il sera amené à résoudre deux affaires de harcèlement scolaire, nettement différentes. L’une se passant en primaire, tandis que la seconde se déroule dans un lycée. L’objectif principal étant de détailler au mieux différents cas de harcèlement, avec entre certains chapitres, des conseils prodigués par 𝗛𝗶𝗿𝗼𝘁𝗮𝗸𝗮 𝗔𝗯𝗲, un expert dans le domaine.

 

Bien que les deux tomes soient centrés sur les affaires de harcèlement, le personnage de Imamura, et son entourage, prend le temps d’être légèrement développé par l’auteur. On regrettera, tout comme le mangaka et 𝗛𝗶𝗿𝗼𝘁𝗮𝗸𝗮 𝗔𝗯𝗲, que la série soit terminée en deux tomes (du moins d’après la postface) car le concept était très bien trouvé, « facilement » renouvelable avec de nouvelles affaires et on sent que le détective maltraitance a dû avoir un passé pour le moins compliqué.

 

Le dessin, bien qu’ayant son propre style, fonctionne bien au niveau des émotions et des designs des différents personnages. Toutefois, on soulignera le manque de détails dans les décors.