Comment cacher le fils de l’empereur – Tome 1

La vie d’Astelle bascule le lendemain de son mariage : l’homme qu’elle a toujours aimé, Kaisen, suite au décès de son père, demande le divorce. Ce dernier pensait que ce mariage arrangé ne respectait pas leurs réelles volontées et Kaisen doit désormais endosser le rôle d’empereur plus tôt que prévu… Reniée par sa famille, Astelle apprend peu de temps, apprend qu’elle attend un enfant et décide de se retirer le plus loin possible de l’empereur. Elle vit ainsi une vie dans la pauvreté mais dans les petits bonheurs du quotidien, au côté de son enfant…

Pourtant, des années plus tard, l’Empire est toujours scindé en deux : ceux qui suivent le nouvel empereur et les anciens aristocrates, avec à sa tête nul autre que le père d’Astelle ! Afin de clore tout malentendu et de le ratifier, Kaisen dépêche une personne proche de son entourage, d’aller à la rencontre d’Astelle et de la ramener à son palais. Petit problème, les yeux du fils d’Astelle comportent les caractéristiques de la famille impériale : ils sont rouges ! Heureusement, Astelle sait fabriquer une potion qui permet de colorer les yeux de son fils et se fait passer pour sa tante. Ils partent donc en direction du palais, mais cacher leur véritable lien de parenté s’avère être une tâche des plus ardues !

Après une petite introduction, on suit le quotidien d’Astelle, accompagnée de son fils, au palais de l’empereur. Ce dernier semble regretter sa décision concernant le divorce mais n’arrive pas à trouver le moyen de l’exprimer. Pire encore, il le fait de manière maladroite et Astelle cherche surtout à se protéger elle et son fils. Astelle fait en sorte que cette situation soit de courte durée, de manière à pouvoir retourner vivre dans la tranquillité, sans les tracas de la vie politique et de la guerre. Outre cet aspect là, on a également une petite intrigue concernant l’une des favorites de l’empereur qui essaie d’écarter le plus vite possible Astelle.

Le style graphique est dans l’ensemble très réussi mais s’avère assez classique pour ce genre de titre.