Les Héritiers d’Agïone – Tome 1

Bienvenue au royaume de Tyriadoc où chacun peut avoir le droit à une seconde vie en cas de mort précoce. Un phénomène que l’on appelle « l’Ëdre » et qui peut mal tourner en cas de mort violente, engendrant par la même occasion la naissance des monstres nommés « Maudits ». On y suit l’histoire de la jeune princesse Adalise qui a déjà fait l’expérience d’une mort lors de sa naissance. Un événement important et exceptionnel puisque les nouveau-nés sont considérés comme trop faibles et ne peuvent normalement pas ressusciter. Inspirant la haine et la peur du peuple, Adalise est désormais surnommée « la Princesse Cadavre » et espère retrouver un jour, sa mère disparue.

 

Un jour, lors des jeux d’Oranone, un événement festif ayant lieu à Cendréclat, la capitale de Tyriadoc, la princesse qui est sur le point d’abattre un maudit reçoit un message de ce dernier : « Adélaïde est en vie. ». Il n’en faut pas plus pour que notre protagoniste parte à la quête de sa mère, qui serait encore en vie ! Cependant, depuis ce moment, bien des choses vont mener Adalise entre la vie et la mort !

 

Le récit nous plonge directement dans le royaume fantastique de Tyriadoc avec une jeune princesse, littéralement suivie par des signes constants d’une mort à venir. On découvre au fil des chapitres les particularités de l’univers qui entourent Adalise avec par exemple « Les Clartés », des femmes vouées à la déesse Müne, qui essaient d’éviter la naissance de « Maudits ». Afin de développer au mieux le background de la princesse, des flashbacks de son enfance et des moments plus conviviaux avec sa famille, montrent les liens familiaux compliqués qu’elle entretient avec ses frères/son père et la raison qui la pousse à rechercher sa mère. 

 

Véritable point fort, le style graphique est réussi avec des planches plutôt claires dans l’ensemble, mettant surtout en avant les différents personnages. Les phases actives, plus rythmées, sont parfaitement lisibles. On regrettera parfois l’absence de décor, mais cela est fait pour accentuer l’émotion ressentie sur certaines scènes.