24 Août Les Fleuristes du coin de la rue

Synopsis
Licenciée de son travail d’employée de bureau, Rin Shimizu décide de postuler chez Hanahiwa, la fleuriste de la ville. La gérante, Urara Hiwa, est une dingue de fleurs difficile à cerner. Leur quotidien qui a toujours un lien avec les fleurs nous est raconté.
Ce livre réunit des perles d’histoires courtes qui réchauffent le cœur tels « Moi, bibi ! », « Nono » ou « Prise de tête ».
INFOS
Édité par Kana éditions
One-shot
Autrice Fumiyo Kouno
Prix du tome : 11,50€
Mon avis
Les Fleuristes du coin de la rue est un recueil d’histoires courtes mais c’est surtout les premiers travaux de l’autrice Fumiyo Kouno. On est sur quelque chose de nettement différent à l’œuvre Le Pays des cerisiers, même si on retrouve quelques similitudes (surtout graphiques).
L’histoire principale met en scène Rin Shimizu, qui à la demande de son patron, doit récupérer une fleur particulière chez Hanahiwa, la fleuriste de la ville. Sa gérante, Urara Hiwa, est une dingue de fleurs difficile à cerner mais elle n’a pas payé les deux derniers loyers de sa boutique. Alors que Rin s’apprêtait à partir avec la fleur, elle fait tomber malencontreusement le pot de celle-ci.
Un événement anodin à première vue mais en réalité, cela va être le motif de son licenciement car le pot était ce que voulait son patron. Sans emploi, elle se retrouve à travailler dans la fameuse boutique et à apprendre le langage des fleurs.
Dans la boutique de Hiwa, chacune des petites histoires mènent, la plupart du temps, à en apprendre plus sur une fleur en particulier. Même si elles sont amusantes dans l’ensemble, il faut reconnaître qu’elles sont assez inégales, certaines plus intéressantes que d’autres.
A côté de cette histoire principale, nous avons le droit à d’autres nouvelles qui sont pleinement accès sur du tranche de vie. Je ne vais pas tous les détailler mais certaines sont bien intéressantes. On peut déjà apercevoir la maîtrise de la mangaka pour rendre intéressantes des histoires sur des personnages de prime abords banals.
À l’image de Le Pays des cerisiers, on se retrouve avec un dessin plutôt old-school, pas spécialement joli dans l’ensemble mais ce n’est clairement pas le point fort de ce genre d’oeuvre.
conclusion
Les Fleuristes du coin de la rue permet de se faire une idée de ce que peut proposer Fumiyo Kouno. À savoir des histoires courtes intéressantes, développant le quotidien de ses personnages, avec un ton légèrement drôle et agréable à lire. On se retrouve avec du pur tranche de vie. Son style graphique accentue le côté reposant et simple de ce genre de lecture. Cependant, pour les personnes recherchant quelque chose de plus poignant, on se tournera naturellement vers Le Pays des cerisiers, qui est à mon sens plus impactant émotionnellement. Une bien jolie découverte en somme et il me tarde de découvrir les autres œuvres de la mangaka !












