Erio & The Electric Doll – Tome 2

Alors qu’Erio et Ange s’apprêtent à reprendre la route, elles assistent, malgré elles, à l’assassinat des bandits déjà croisés dans le premier tome. L’un d’eux, dans un dernier souffle, leur confie une ultime volonté : récupérer ce qui se trouve sous le siège de leur voiture et l’apporter à un certain Donald, à Tac Town.

Ange, méfiante, met Erio en garde. Mais cette dernière insiste : elle veut honorer cette étrange requête. Il faut dire que Tac Town est loin d’être un lieu paisible… Quartier des plaisirs, il est aussi le théâtre d’un conflit violent entre deux gangs rivaux.

À peine arrivées, elles remettent le colis à Donald. Ce dernier tente de les faire chanter, mais Ange, fidèle à son tempérament, sait se montrer très persuasive. Finalement, elles acceptent de lui prêter main-forte : en assurant le service de son restaurant et en protégeant sa mère. Mais ce simple engagement les plonge en plein cœur de la guerre des gangs… et les amène à faire la connaissance de Alan, chef du clan ennemi. Parviendront-elles à mettre fin à un conflit qui dure depuis bien trop longtemps ?

Ce tome est centré sur la guerre entre Donald et Alan. On y découvre Tac Town, mais aussi les raisons profondes de la rivalité entre les deux chefs, dans un climat où la violence fait loi. Les deux personnages bénéficient d’un solide développement, avec une mention spéciale pour Alan, dont le passé s’avère particulièrement marquant. Par ailleurs, Ange voit également son propre background s’étoffer, révélant des éléments intéressants sur ce qu’elle est réellement. La fin du tome ouvre de nouvelles perspectives, alors qu’Erio croise des visages qu’elle connaît très bien…

Visuellement, la patte graphique est toujours aussi réussie. 𝗞𝘂𝗿𝗼𝗶𝗺𝗼𝗿𝗶 démontre à nouveau que son style s’adapte parfaitement, y compris dans les phases d’action, dynamiques et lisibles. En bref, du tout bon !